Holy Cow!, vous connaissez ? Non ? Eh ben, vous devriez essayer. Ce restaurant est parfait lorsque j’ai envie de manger quelque chose de gras, mais ne souhaite pas aller au McDonald.
Tout d’abord, les frites sont délicieuses. La tranche de viande hachée est généreuse. Les crudités sont de qualité (viande et crudités sont d’origine suisse). La cuisson et les sauces parfaites. Le service est rapide.
Le menu pour vous faire envie…
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Le dernier burger testé – le bacon avocat beauf – une merveille !
En sortant du restaurant, les vêtements ne sentent pas la friture, quel bonheur !
Site officiel
2 adresses à Genève:
Rue de Carouge 14
Place Cornavin 22
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Article de Richard Etienne (24Heures – 27.2.2012)
Holy Cow! poursuit sur sa lancée. Le leader romand du hamburger pour gourmets a ouvert un restaurant à côté de la gare Cornavin, ce qui porte à quatre le nombre de ses enseignes autour du Léman. Les deux premières ont vu le jour à Lausanne, en février 2009, puis en mars 2011. Les deux suivantes ont suivi au bout du lac, en janvier et en août 2012. La maison, qui compte désormais 73 employés contre 4 en 2010, a connu une croissance fulgurante.
«Nous pensons avoir déniché un marché ouvert: celui du fast-food de qualité et écologique», se réjouit Richard Williams, cofondateur. Nos produits sont confectionnés en Suisse. Les transports sont courts.»
Les plus de 2250 hamburgers servis au quotidien chez Holy Cow! sont donc frais.
Les fournisseurs, en viandes, pains, pommes de terre, légumes et boissons, sont situés entre Genève et Berne. Tous ont recruté du personnel suite à l’ouverture de Holy Cow! Ils devront vraisemblablement encore grandir: Richard Williams annonce en effet des projets outre-Sarine, «à Berne puis à Zurich». L’entreprise a développé un système de franchises dans les pays de l’Union européenne, ce qui devrait permettre à l’enseigne de croître au-delà des frontières. L’ouverture d’un Holy Cow! est ainsi prévue en novembre à Rouen (France). D’autres devraient suivre ailleurs en France, mais aussi en Suède et en Allemagne. La jeune pousse a également trouvé les moyens de créer l’initiative Burger Love: pour chaque hamburger éponyme vendu, Holy Cow! verse 2 francs à une association caritative.
Ce développement n’étonne pas les observateurs. Selon Barbara Pfenniger, responsable alimentation de la Fédération romande des consommateurs, «toujours plus de gens mangent hors de leur domicile et cherchent à pouvoir se restaurer rapidement. En même temps, ils s’inquiètent de plus en plus de la qualité des produits et de leurs origines, qui doivent être locales.»
Voilà qui explique pourquoi, derrière le leader du secteur, de nombreux petits spécialistes en hamburgers frais ont vu le jour ces dernières années. Tous ne désemplissent pas. Le restaurant Inglewood a ouvert ses portes au centre-ville en novembre dernier. Il sert même de la viande de bison, de Collex-Bossy, et n’a pas eu besoin de faire de publicité. Son commerce marche si bien qu’un deuxième restaurant sera inauguré aux Eaux-Vives le mois prochain. Le restaurateur compte en outre s’installer à Zurich et dans les Alpes.
A Carouge, le Lion Rouge s’est récemment transformé pour ne servir que des hamburgers. A Lausanne, les frères Rigaud ont ouvert Zooburger il y a deux ans. La viande vient de Puidoux, les frites sont dorées à l’aube. A Yverdon, le fromage des cheeseburgers du Double R, lancé en novembre 2008, a été primé. Il provient d’une laiterie voisine. Et ça continue: à Genève, The Hamburger Foundation va ouvrir ses portes en septembre. Les fondateurs disent avoir acquis une grande expérience aux Etats-Unis, patrie du hamburger.
McDonald’s dit ne pas craindre cette concurrence. Ses 153 restaurants en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein accueillent quotidiennement 290?000 clients. Ils ont enregistré en 2011 une croissance de 3% de la fréquentation par rapport à l’année précédente. Les observateurs y voient le signe comme que le marché des hamburgers reste peu concurrentiel en Suisse.
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