Produit phare de la saison, la doudoune ultra light est présente partout, pour les femmes, les hommes et les enfants. Tout le monde en vend et tout le monde la porte.
Pour une fois, un produit à la mode est également un très bon basique que nous devrions toutes avoir dans nos armoires. Cette doudoune est idéale au printemps et en automne. En hiver, elle se porte sous un manteau en laine pour avoir bien chaud… plus peur de la bise ! (La bise est un vent froid et sec de secteur nord-est qui souffle sur le Plateau suisse.)
La doudoune se roule facilement et peut donc se ranger facilement dans un sac. Malgré sa légèreté, elle est très chaude car elle renferme du duvet/plumes.
Ma préférée, la doudoune de la marque Esprit, couleur dark smoke blue car elle a une coupe cintrée qui la rend élégante.
Doudoune light Esprit couleur dark smoke blue
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Histoire de la doudoune
En Amérique, on en attribue la paternité à un Allemand installé en 1947 à Aspen dans les Montagnes Rocheuses. Klaus Obermeyer, ingénieur en aéronautique (il travaillait chez Messerschmitt), aujourd’hui âgé de 94 ans, a participé à la métamorphose de cette ancienne ville minière en une station de ski mondaine.
Klaus Obermeyer
«Il y avait ici quelques maisons en ruine et davantage de chiens que d’humains. Mais une neige de rêve», se souvient-il. «Champagne Powder», une neige poudreuse aussi fine que des bulles de champagne. A l’époque, seuls quelques GI’s de retour d’Europe avaient quelques notions de ski. Le champion allemand ouvre une école de ski et se donne comme objectif de faire découvrir à la «high society» américaine les joies de la neige.
Arrivés en haut des skilift, les nouveaux hôtes étaient congelés tant il faisait froid. Ils ne pouvaient que difficilement se mouvoir et ne remontaient pas une seconde fois. «Avec ça, je ne gagnais rien», commente Obermeyer qui pense alors au duvet que sa mère avait pris soin de mettre dans son coffre de voyage. Et le voilà qui découpe sa parure de lit pour la convertir en une veste matelassée. Une réussite! Elle parvenait à merveille à préserver du froid, «mais des semaines plus tard, j’avais encore des plumes au petit déjeuner», plaisante l’astucieux couturier.
Aussitôt, 75 pièces sont commandées à une fabrique de duvets de Munich et vendues 250 dollars. Des milliers d’autres n’allaient pas tarder à suivre. Aucun brevet n’a été déposé. «Seul m’importait le fait que mes clients n’aient plus froid», explique l’inventeur.
En France, on semble ignorer ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique. On attribue la paternité de la doudoune à la marque Moncler, fondée en 1952 à Monestier-de-Clermont (Mon-Cler), près de Grenoble, par René Ramillon et André Vincent, qui se lancent dans l’équipement technique pour la montagne. Deux ans plus tard, leur ami Lionel Terray, le célèbre himalayiste, développe la doudoune, présentée alors comme la première veste de ce type.
Moncler habillera par la suite l’équipe de France lors des Jeux olympiques de Grenoble en 1968 et adopte le coq pour emblème. Au début des années 80, la doudoune Moncler quitte une première fois les pistes pour la rue et fait un tabac. Dans les années 90, retour de flamme, la doudoune se porte mal, l’entreprise est acquise par le groupe italien Fin Part, qui se frotte aujourd’hui les mains avec les modèles Moncler devenus vêtements des stars.
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